• La mucoviscidose a emporté ma petite soeur âgée à peine de 6 ans le jour de Noël. Cette année-là, je venais d'en avoir 10 et je n'ai pas tout de suite compris pourquoi mes parents ne souhaitaient pas faire noël comme toutes les autres années et surtout je ne comprenais pas pourquoi ma petite soeur n'était toujours pas rentrée de l'hôpital, alors que le médecin m'avais bien dit qu'elle serait présente, parce qu'elle allait beaucoup mieux. Il y a donc des jours comme ça où il vaudrait mieux être une grande personne pour comprendre tout de suite ce qui se passe. J'en ai toujours voulu et je leur en veut toujours de m'avoir caché la vérité ce jour-là. Bien sur, il voulait me protéger, mais j'étais en droit de savoir. Après tout c'était quand même ma petite soeur et je l'aimais plus que tout au monde. Quand je compris ce qui c'était passé, quelques jours après nouvel an, j'eu l'impression d'avoir comme un vide dans mon petit corps d'enfant et même maintenant, que j'ai 25 ans, je l'ai toujours ce vide en moi et je l'aurais toujours, car je n'ai pas pu dire au revoir correctement à l'être qui comptait le plus pour moi.

• Quelques jours à peine après mon douzième anniversaire, j'ai retrouvé ma mère en pleure dans notre salon et tout ce qui l'entourait ce trouvait brisé en mille morceaux. Il ne me fallut que quelques secondes pour comprendre que mes parents avaient profité que je sois en cours pour s'engueuler et je n'eu même pas besoin de demander pourquoi. Depuis maintenant deux ans, c'était devenu répétitif. Mon père n'avait pas supporté la mort de ma petite soeur et il remettait tout sur le dos de ma mère, lui disant que c'était de sa faute. Apparemment ce jour-là, la dispute avait été plus violente que d'habitude et en faisant un tour dans le petite appartement, je vis rapidement qu'il n'y avait plus une seule trace des affaires de mon père. Ce qui devait arriver, arriva donc ce jour-là. Il avait tout quitter pour refaire sa vie loin de nous, loin de la meurtrière de sa petite préférée, comme il aimait le répéter tout le temps. Ce fameux jour, j'ai perdu mon père et je savais que jamais je n'allais le retrouver à moins d'un petit miracle.

• Agée de 14 ans, je fus placée chez ma grand-mère du côté de ma mère, car celle-ci ne pouvait plus s'occuper correctement de moi. Vu que mon père l'avait quitté, elle avait du reprendre le travail, mais avec aucun papier en poche, ce ne fut pas chose facile. Et oui, la pauvre m'avait eu alors qu'elle se trouvait à l'université, elle ne pu donc pas obtenir son diplôme de fin d'année. Pour pouvoir me nourrir et payer toutes les factures, elle du enchaîner deux petits boulots plutôt mal payés. Le premier était caissière dans une station service et le deuxième était serveuse dans l'un des bars les plus dangereux de la ville. Mais même avec ça, la pauvre n'arrivait pas à joindre les deux bouts et au final, elle tomba en dépression. Elle fut envoyé dans un centre pour pouvoir se soigner correctement et ne plus avoir besoin de se prendre la tête avec des futilités. Elle en ressortit un an après, mais j'ai préféré rester chez ma grand-mère, car là au moins je me sentais totalement en sécurité, ce qui n'était vraiment pas le cas en compagnie de ma génitrice.

• Âgée d'enfin 18 ans et avec un diplôme de vente en poche, je pouvais prendre mon envol et faire ce que je voulais de ma vie. C'est à ce moment-là que je pris mon tout premier appartement, payé avec mes économies que je faisais depuis que j'étais haute comme trois pommes. Me sentir libre me faisait plutôt bizarre, vu que jusqu'à présent j'avais toujours eu quelqu'un pour me dire quoi faire et quand le faire. Se fut à ce moment-là, que j'ai commencé de boire et surtout de fumer, chose que je continue de faire maintenant. Durant une petite période, je ne fis rien d'autre que la fête et encore la fête et quasiment touts les jeunes de mon âge me connaissait comme une grosse fétarde. Se ne fut que la nuit où je vis mon meilleur ami partir dans un coma que je pris conscience de ce que j'étais en train de faire et surtout de rater dans la vie. Du jour au lendemain, je raya la plupart de mes amis, ayant trop peur qu'ils me fassent replonger dans le monde de l'alcool et des drogues.

• Âgée de 20 ans à peine, je suis devenue l'une des première espionne de ma nouvelle école. J'ai donc du infiltré une école dans le centre de Paris, qui permet aux personnes mal dans leur peau de reprendre confiance. Cela m'amuse beaucoup, car depuis que je suis jeune, j'aime jouer la comédie et mentir un peu à tout le monde. Au fond de moi, je trouve que cet établissement est une bonne idée, mais jamais je ne l'avouerais, n'ayant pas envie de me faire virer de ma véritable école.